Si l'on ne fait rien pour sauvegarder la liberté du Web, des chats vont mourir !
En protestation à la prochaine World Conference on International Telecommunications (WCIT) (du 3 au 14 décembre, Dubai) dont le but est de réguler les télécommunications et donc le Web, l 'agence de comunication Stinkdigital vient de diffuser une vidéo "Save the Kitten" qui est sans appel : "hurting the internet, is hurting kittens" !
Plus d'infos sur les enjeux de la WCIT sur la page de Google "Take Action", qui nous invite à nous mobiliser "pour un Internet libre et ouvert" :
"Les gouvernements ne doivent pas décider seuls de l'avenir d'Internet. Les milliards de personnes qui utilisent le Web et les experts qui le conçoivent et l'entretiennent, doivent également participer aux discussions."
Le documentaire "Westerly: A Man, A Woman, An Enigma", encore en projet, retrace la vie du surfeur Peter Drouyn, devenu femme : Westerly Windina. Une histoire touchante, et très intime.
Les producteurs font appel au crownfounding via le site Kickstarter afin de financer la réalisation du film. Voici le beau teaser :
Ce sont les filles du moment : Grimes, Charli XCX et Brooke Candy. Elles sont les représentantes du "slutwave" pour hipsters. Le slutwave, selon le Urban Dictionnary, est ce phénomène culturel pop de ces jeunes femmes "artistes" de la chanson qui se font connaître grâce à un style vestimentaire particulier, et qui ont le don de créer le buzz :
"Slutwave is a not-so-commonly used term referring to the 00's phenomenon: the domination of female electro-pop solo artists. The whole thing pisses off people who claim to have a clue about music, since these slutty-dressed (but in real life cold ass business women) artists are able to sell their shitty tracks by drawing attention to their bodies and creating buzz by their trashy (they'd say edgy) costumes. Main 'slutwave' artists: lady gaga, ke$ha "
Les artistes slutwave qui ont du succès en ce moment dans un relatif underground, à savoir Grimes, Charli XCX et Brooke Candy évoluent dans un univers fruit d'un gros mélange de références 90's, de pop culture, de musique electronique et de hiphop, de web culture, de glitch, agrémenté de Sea Punk. Plus l'esthétique est issue des années 90, mieux c'est, et il ne faut pas avoir peur d'exagérer : c'est ça qui rend cool.
Je ne sais pas trop quoi penser d'elles... Si, Grimes je ne l'aime pas, c'est une imposteuse, elle n'est pas une musicienne ni une véritable chanteuse (voir cette performance live ou celle-ci ). Elle a juste le mérite de jouer avec codes esthétiques et mes gimmicks en vogue, sauf que ça tombe à l'eau, et la jeune femme n'a même pas le physique qui pourrait à la limite sauver le reste.
Quant à Charli XCX, c'est différent. Elle a du talent, en tous cas dans la voix, et a un minois qui la rend sympathique. Mais au niveau de "je surfe sur la vague 90's" elle en tient aussi une bonne (voir par exemple le clip You're the one, pour les Buffalos hyper high ). Je n'aime pas ce morceaux, ni la vidéo d'ailleurs. Mais quelle surprise de tomber sur le remix de "You're the one", qui modifie totalement la donne : au niveau du son et de la vidéo, rien à voir. Là au moins il y a une recherche artistique et créative qui redore un peu le blason de la jeune britannique (bien aidée par Odd Future ...) :
Grimes et Charli XCX ont une connaissance commune, et pas la plus discrète : Brooke Candy. Je ne sais pas si Grimes et Charli XCX se connaissent personnellement, ou entretiennent des contacts cordiaux, toujours est-il que toutes deux ont demandé à la raffinée Brooke Candy de collaborer. Elle apparaît dans un clip de Grimes, et de rappe dans un morceau de Charli XCX (tout chaud, ça vient de sortir).
"Cloud Aura" est un bon morceau, lourd, les nanas se débrouillent bien, Brooke Candy sait rapper et pour le coup se la joue soft. Pas comme dans sa propre vidéo parue en octobre, où la chanteuse pousse au paroxysme l'accoutrement biatch, 90's. Enjoy :
Qu'adviendra t-il de ces jeunes femmes ? Survivront-elle à l'hiver 2012 ? Comment feront-elle quand la mouvance du revival 90's sera rattrapée par le mainstream ? (ce qui est déjà le cas avec l'appropriation des codes Sea Punk par Rihanna et Azealia Banks - heu elle je l'aime bien -...) Elles présentent tout de même un intérêt, celui d'incarner l'air du temps, celui qui souffle sur le web de cette jeunesse nostalgique de 90's.